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13 février 2012

Guéant Vert

Guéant vert !

 

 

 

Voilà un article au nom bien gras (et souligné). Puisque quelqu'un, ce messie des temps modernes, s'est enfin décidé à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, à lever le tabou le plus pesant de notre société, j'ai décidé de m'engouffrer dans cette brèche et d’approfondir le sujet, tant que la censure n'a pas encore frappé. Mais de qui que je parle ? De Claude Guéant bien sûr. Cet homme illustre, dont voici le portrait ci-dessous

 

(Un Guéant vert. Désolé.)

 

Je disais donc cet homme a, la semaine dernière, osé lever le tabou, tabou lié à la « bonne pensée universelle », selon laquelle toutes les civilisations seraient « égales ». Et bien selon lui, c'est faux. Et il a, une fois de plus, bien raison. Et je vous le prouve à coups d'exemples criants : regardez les Samoans. La fameuse civilisation samoane. Déjà on n’est même pas sûrs que ce soit bien comme ça que « ça » s'appelle. Ensuite ce ne sont qu'une civilisation de rugbymen dont l'objectif semble d'être le sosie le plus parfait du bibendum Michelin, et ils y arrivent d'ailleurs très bien. On pourrait aussi parler des serbes qui sont les seuls assez cons pour être nationalistes alors qu'ils vivent dans un pays de merde, ou des russes qui s'amusent à chaque élection à élire le même dictateur.

 

Après ces exemples, il apparaît comme évident qu'il y a bel et bien une inégalité des civilisations, formant ainsi une pyramide dont les civilisations occidentales occuperaient le sommet. Et c'est en toute logique qu'on peut l'affirmer aujourd'hui, alors qu'il y a deux semaines, personne ne voulait en entendre parler. Seul Adolf Hitler avait approché un peu le sujet, mais il plaçait au sommet de cette pyramide les aryens, qui ont disparu extrêmement rapidement (ce qui prouve par là leur infériorité. Les Incas vous expliqueraient ça mieux que moi), et donc toute son argumentation s'écroule.

 

La question que je vais poser relève du domaine de l'expert, aussi je m'excuse auprès des néophytes en discrimination. A l'heure où on découvre ces inégalités, il convient de dresser un « classement » regroupant ces différentes civilisations. La question est donc de savoir si nous pouvons apparaître dans ce classement en tant que tels. Pouvons-nous réellement parler de civilisation française ? Existe-t-il une homogénéité de niveau entre les différentes civilisations qui peuplent la France, à tel point qu'elles ne forment qu'un tout compact et cohérent ? Eh bien à cela, je réponds qu'il faut étudier la question, et je m'en vais sur le champ argumenter, et vous présenter ma Pyramide des Civilisations de France (la PCF, et ça n'a rien à voir avec la Fête de l'Huma), qui montre que les civilisations de France sont différentes (et donc peut-être très inégales).

 

La Pyramide des Civilisations de France

 

 

Pour que ce soit plus marrant je vais bien sûr commencer par le bas de la pyramide. Ainsi le suspens est conservé.

 

Et c'est donc sans surprises que je vais d'abord m'attaquer aux Bretons. Cette civilisation est particulièrement intéressante, d'ailleurs. Tout d'abord, plusieurs points communs avec les Serbes, car les Bretons aussi développent un embryon de mouvement nationaliste, alors que leur contrée est particulièrement hostile. En effet, il y fait, à 10 degrés près, la même température en hiver qu'en été : entre 3 et 13°C, juste assez pour qu'il ne neige pas, pas assez pour qu'il fasse chaud. Le vent et la pluie constituent leur quotidien. Leurs noms de villages sont imprononçables pour ceux qui pratiquent un français correct. La population est principalement agraire (que des paysans ou des animaux). Aussi, pour résister à ces conditions hostiles, ils forgent de solides bretons dès l'adolescence, en les anesthésiant au Chouchen produit sur place. Cela accroît leur résistance à la morosité du temps, et fait de la Bretagne la première région d'alcoolisme chez les jeunes, selon les chiffres recueillis par l'INPES en 2008. Ils n'arrêtent pas de vanter la beauté de leur région, ce qui est une façon comme une autre d'avouer qu'ils n'ont rien d'autre à montrer (ce raisonnement est approuvé par Alain Soral, qui a théorisé l'année dernière : « En avouant que je suis dangereux, Stéphane Guillon dit implicitement que lui ne l'est pas. Et en plus de ça, j'ai baisé sa femme » Voir ici : http://www.wat.tv/video/alain-soral-stephane-guillon-3nspp_3mrmr_.html ).

 

On va passer aux Basques maintenant. Non pas qu'ils soient supérieurs aux Bretons. Non, ce serait plutôt des Bretons du Sud, en fin de compte. Mais en fait, on en a tellement rien à foutre que j'allais oublier d'en parler. Donc je les mets là. Contrairement aux Bretons, pour lesquels j'éprouve une profonde antipathie, je n'éprouve rien pour les Basques. Comme tout le monde, je n'y fais pas attention, et c'est une bonne chose. Les basques sont une peuplade préhistorique (comprenez que comme tout ce qui vient de la préhistoire, c'est voué à disparaître), composée de gens aux sourcils broussailleux, à la moustache facile et aux mœurs barbares (tir à la corde, rugby et autres incivilités). On n’a jamais su s'ils avaient des cheveux sous le béret, ou si les cheveux faisaient le béret, un peu comme Elvis avec sa banane, car à vrai dire, on n'approche pas un Basque. L'odeur de jambon de Bayonne et d'Etorki qui émane d'eux est assez dissuasive, et si on ajoute à cela le fait qu'ils sont entraînés au maniement des armes à feu depuis le plus jeune âge, l'envie d'une observation scientifique rapprochée vous passe assez vite.

 

Viennent ensuite la civilisation dite « des sudistes ». Celle-ci, contrairement aux deux précédentes, possède un territoire large, et elle n'est supérieure aux deux précédentes que par le nombre. Que dire quand on parle des sudistes ? Plusieurs choses font que cette civilisation est si spéciale : l'OM, le Téfécé, le Pastis, le Ricard, Louis Nicollin, Bernard Tapie, Marcel Pagnol, l'acceng (oh cong!). Mise à part leur accent qui fout des « g » partout, leur façon de conduire et de régler les conflits (qu'ils ont un peu volé aux Italiens, d'ailleurs), leurs équipes de merde, et la température bien trop élevée pour être supportée par des êtres humains (gros débat scientifique : le sudiste est-il un homme ? L'argument de la température va être utilisé pour contrer cette théorie jusqu'à la découverte de formes de vies humanoïdes au-delà Sahara, au 19° siècle). Les sudistes ont une fâcheuse tendance à se foutre de la gueule du monde, en particulier quand ce monde vient d'ailleurs que chez eux (contrairement aux Bretons qui, ne voulant pas disparaître, essaient de vendre leur hospitalité). Ils parlent fort et boivent beaucoup. L'effet de l'alcool est amplifié par la chaleur. Et ils ont chaud donc ils boivent. Et plus ils boivent plus ils parlent fort (et plus ils ont soif). C'est cette ligne de conduite (qui ressemble beaucoup à un cercle vicieux si vous voulez mon avis) qui caractérise leur civilisation. Aussi vrai que pour comprendre le Moyen-âge, il faut comprendre l'importance de la religion catholique, pour comprendre les sudistes, il faut comprendre l'importance de Paul Ricard. Vous ne pouvez donner aucune cohérence à leurs actions si vous faites abstraction des 45% d'éthanol contenus dans ces bouteilles vertes. Le sudiste est prétentieux quand il gagne, mauvais joueur quand il perd, bref, il ouvre tout le temps sa gueule et vous finissez dans le Vieux Port si vous lui faites remarquer.

 

On va passer très rapidement sur la civilisation auvergnate. Pourquoi cette facilité, que je m'accorde selon toute apparence arbitrairement ? Parce que personne ne sait ce qui se passe en Auvergne depuis 1944 (la Corée du Nord n'a rien inventé. Ce qui n'a rien d'étonnant). En effet la deuxième guerre mondiale semble avoir laissé plus de traces là-bas que nulle part ailleurs en France, sans doute à cause de la tentative de remise au travail du Maréchal Pétain (décidément, je ne parle que de grands humanistes aujourd'hui). Quelques données ont tout de même pu sortir de cette région austère. Climat frais. Paysage montagneux. Montagnes arrondies par le poids des âges, et recouvertes d'herbe (certains pensent que ce sont des volcans endormis, mais comme, de mémoire de vieillard, personne ne les a jamais vu se réveiller, on est en droit de douter de cette théorie un peu révolutionnaire, et pas très scientifique). Aurillac, ville la plus froide de France. Un PIB inconnu, un état d'avancement technologique inconnu (probablement parce qu'il n'existe pas, ce qui expliquerait pourquoi les Auvergnats s'habillent avec des peaux de bêtes et se chauffent au bois). Peu d'habitants, agriculture vivrière, beaucoup de vaches. L'accent en « che » ou en « ge », les photos satellites révélant peu d'infrastructures, tout cela porte à croire que des essais nucléaires ont été faits dans cette région, entraînant des mutations génétiques, linguistiques et territoriales peut-être irréversibles. A noter que le dernier document d'histoire au sujet de l'Auvergne est « Astérix et le bouclier Arverne », et ils utilisaient apparemment toujours du charbon à l'époque (le document date de 1968). Le faible nombre d'êtres humains dans cette région n'est cependant pas un obstacle à l'avancée de cette civilisation sur la ligne du progrès. Comme chacun sait, les auvergnats, quand il y en a un ça va, c'est quand il y en a plusieurs que ça fait des problèmes.

 

Nous allons maintenant passer à la civilisation qui s'est développée autour du Rhône, un peu plus au Nord que celle des Sudistes. Cette civilisation a été marquée par plusieurs choses, qui font qu'elle se situe là où elle est dans la PCF : l'invention du cinéma par les deux seuls êtres doués d'un cerveau dans la région, les derbys ASSE/OL, la houille, les poteaux carrés, le v-ignoble, la montagne et Jean-Michel Aulas (on a les figures emblématiques qu'on mérite). Ainsi, ce sont des abrutis, qui peuvent aussi bien être des dégénérés qui habitent la montagne (comme les tibétains, en moins chauves) que des débris qui pullulent sur les bords d'un fleuve dégueulasse (et à très haut débit), des parasites qui poussent autour des anciennes mines ou des alcooliques qui naissent parmi les vignes. Ils ne sont, rassurez-vous, que très rarement tout ça en même temps. Le principal intérêt dans la région est bien entendu son vignoble, qui peut nous inonder de la piquette la plus dégueulasse chaque année (quoiqu'il existe du très bon Beaujolais, mais comme le vigneron est malin, il le garde pour lui) ou nous produire un petit Côte du Rhône qui nous émoustille la papille. Il faut tout de même leur donner ça : ils chôment bien moins que les Sudistes ou les basques. Mais ils sont moins rigolos, aussi.

 

La civilisation Normande est très peu connue. Restée dans l'ombre de ses voisines exubérantes, les civilisations bretonne, parisienne et ch'ti, elle n'a été que très peu mise à l'honneur, jusqu'au 19° où Guy de Maupassant s'est réveillé et, en grand ingrat, en a dépeint un portrait assez peu flatteur. Il est vrai que l'air marin, le calvados, le camembert, les algues vertes, les lisiers de porc, les déchets nucléaires à Cherbourg, les éleveurs et les racines Vikings font de cette civilisation peu connue un mélange à manier avec précaution. Ils nous cassaient bien les burnes jusqu'au 13ème siècle, puis, bon, ils ont fini comme tout le monde par se tenir tranquille. La Normandie, comme la Bretagne, a été le point de départ de beaucoup d’œuvres littéraires faites par ces artistes dérangés que l'on nomme les « romantiques », qui tentaient de retrouver les violences subies pendant l'enfance dans ces régions balayées par de fortes bourrasques. Ces fortes bourrasques rappelant, pour des esprits un peu ouverts, les gifles et autres sévices aujourd'hui interdites par la loi, qu'ils avaient pu subir après le huitième verre de Calva du paternel. Puis les réalistes et naturalistes (Maupassant par exemple), en ont enlevé la fibre romantique pour la remplacer par une sorte de « C'est arrivé près de chez vous » d'époque. La réputation de la région est alors ruinée, et on pense que la civilisation va tomber dans l'oubli, ou même qu'elle ne pourra pas subir pire châtiment. C'était sans compter les efforts conjugués des américains, des anglais et des allemands qui ont tout fait pour abreuver nos sillons Normands de leur sang impur (comme le prédisait la Marseillaise). Depuis, chaque année on se rassemble sur ces plages (qui ressemblent désormais à des pelouses d'algues vertes, mais c'est un autre sujet) pour se rappeler que, ce 6 juin 1944, des nations se sont battues à notre place pour nous libérer ou nous conserver sous leur emprise, et que nous-mêmes n'avons presque rien foutu. Et puisque c'est en Normandie que ça s'est passé, la civilisation doit depuis chaque année supporter le poids de cette humiliation. Et pour cela, les Normands méritent toute ma pitié.

 

La civilisation Parisienne se doit elle aussi d'être étudiée attentivement. Après tout, Paris vaut bien un paragraphe. S’ils arrivent si tard dans ce classement, c'est bien entendu grâce à l'extraordinaire dynamisme économique dont les peuples se revendiquant de cette civilisation font preuve. Mais pour le reste, elle n'est pas meilleure, et parfois pire, que les autres. Peut-on vraiment être une civilisation forte quand la plupart des richesse en excédent sont redistribuées vers l'organisation de défilés de mode aux goûts plus que douteux (surtout depuis a disparition mystérieuse du seul styliste qui en valait le coup, John Galliano), vers la mise en place de vernissages aussi nombreux qu'inintéressants, durant lesquels deux érudits qui connaissent trois « œuvres » d'art contemporain déblatèrent devant un monochrome blanc en se touchant mutuellement la nouille ? Cette civilisation est d'autant plus insupportable qu'elle est globalement assez hautaine envers les autres, sans qui pourtant elle ne pourrait pas manger (ce qui serait, tout de même, un sacré frein à la croissance, comme le prouvent les diverses expériences économiques menées à ce sujet en Somalie). Or, c'est l'origine de ce sentiment de supériorité que nous devons étudier scientifiquement. Il apparaît après quelques recherches généalogiques que la grande majorité des individus composant cette civilisation est issue elle-même de cette zone que l'on nomme la province, ou encore de l'immigration auvergnate (je vous invite à lire le livre « Politiquement incorrect : les vérités qu'il ne faut pas dire au sujet de l’immigration » écrit par Brice Horetefeux, un spécialiste des auvergnats immigrés), africaine, chinoise (devant la Joconde, au Louvre, surtout), d'hommes du Marais (à ne pas confondre avec les hommes des marais) aux mœurs étranges. Bref, une hétérogénéité, qui entraîne un manque de cohésion cristallisé dans l'organisation spatiale de ces différents arrivants : les immigrés choisissent d'assiéger la capitale, tandis que les autres doivent, bien malgré eux, se replier vers les quartiers de la Défense, le 15ème et le 16ème arrondissement de Paris. Cette supériorité est donc une façade qu'ils se donnent, ça leur évite de trop penser à leurs problèmes.

 

Nous allons maintenant passer à la civilisation insulaire Corse. Il est très important d'apposer l'adjectif « insulaire », qui révèle à lui seul le mur de difficultés auquel on se heurte si on tente de comprendre cette civilisation. Vous ne pouvez pas faire abstraction du caractère insulaire de ce peuple. La civilisation est née au 18ème siècle (auparavant, l'île était aux mains de ces catholiques bouffeurs de pâtes et de pizzas, ce n'était donc pas une civilisation, et encore moins française). Cette région est remarquable par son folklore et sa géographie, qui sont des ingrédients inséparable de la région. Civilisation aux mœurs complexes : les Corses donnent parfois l'impression de communiquer par le regard, ne lâchant que quelques bribes de conversation, ce qui a longtemps fait douter de leurs capacités intellectuelles à parler le français. Mais ce n'est que façade, cette civilisation est certainement celle qui compte les plus fabuleux conteurs de tout le pays, ce qui est un argument plus que positif quant à leur situation dans la PCF. Cette une société structurée, saine, où les femmes n'ont que très peu de place (influence latine), où les journées sont rythmées par les parties de pétanques, les apéros, les siestes, la traite des chèvres. Les individus Corses sont pour la plupart accros aux 4*4 et aux cylindrées, ce qui fait paraître leurs routes assez dangereuses pour ceux qui ne conduisent pas avec la même aisance qu'eux sur des routes truffées de virages et d'animaux endormis. Ils sont également très attachés aux treillis militaires, aux cagoules (noires de préférence), et développent une passion immodérée pour les armes : armes blanches, armes de chasse, armes de guerre, explosifs. Mais ils ne constituent pas pour autant un peuple belliqueux. Certains de leurs gestes à l'encontre de bâtiments qui, par le hasard le plus total, étaient les plus représentatifs de la présence de l'état français sur leur territoire (gendarmeries, mairies, préfets, villas des continentaux, etc...) ont été pris, à tord, comme une volonté séparatiste. Il n'en est rien. Vous ne testez jamais le matériel que vous venez de recevoir, vous ? C'est donc une civilisation dont on se méfie beaucoup trop : on les traites de « miliciens », d'indépendantistes, de producteurs de fromages toxiques (forcément, si vous mangez la croûte...), et on oublie beaucoup trop souvent que c'est une civilisation qui désire simplement conserver son paysage à l'identique. Attention à l'endroit où vous construisez votre maison (il se peut que vous la construisiez malencontreusement sur un pain de C4 oublié), à ce que vous mangez (enlevez la croûte du fromage, et les vers qui y sont collés), et à où vous allez pour vos promener. Les Corses vous remercient par avance.

 

Nous continuons à grimper dans la pyramide avec la civilisation Ch'ti. Cette civilisation s'est développée dans tous le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie et ses environs proches (surtout à l'Est). Le peuple Ch'ti est noble et travailleur, et il est la vitrine de toute l'histoire de France. Très peu de civilisations peuvent s'en vanter et il est important de le souligner. C'est également un exemple pour la France. Les vestiges de Vimy témoignent de la volonté de toute la France, rassemblée en ce point hautement symbolique, à faire face aux méchants Boches. Les champs de croix qui s'élèvent dans toute cette partie de la terre Ch'ti sont autant de rappels du dévouement de courageux soldats (et de quelques invités américains, anglais et canadiens insignifiants) à défendre une patrie qui allait pourtant lamentablement les lâcher 60 ans plus tard. En effet, au Nord, c'est d'abord le charbon, et également, pour la Picardie, énormément de plaines d'élevage ou de culture. Une terre parcourue d'une part par les terrils, ces collines noires, d'autres part par des plaines, elles-mêmes peuplées de paisibles ruminants et de leurs propriétaires (on a parfois d'ailleurs du mal à les distinguer). Pas de fossé générationnel chez eux : les différentes tranches d'âge cohabitent parfaitement. A Outreau, par exemple, il n'était pas rare de voir des gamins de 6 ans dormir avec des vieux de 40, dans l'harmonie la plus totale. Les Ch'tis sont très accueillants, toujours souriant, parlent très fort et boivent beaucoup (mais ils tiennent apparemment bien mieux que les sudistes). Et malgré ses atouts, cette civilisation va tomber dans le fléau du siècle, le chômage, avec la fermeture des mines de charbon. Aujourd'hui ces peuples s'occupent donc avec leurs équipes de football, leur vie sexuelle épanouie et sans tabous, et le Picon Bière.

 

Enfin, à égalité avec les Ch'ti sur la PCF, la civilisation Bourguignonne. Que serait la France sans cet exemple à suivre ? « Tout est bon dans le Bourguignon », a dit un jour Jean-Pierre Coffe, en parlant du bœuf bourguignon. Cette phrase peut parfaitement s'appliquer à tout ce qui touche à la Bourgogne. Il convient d'abord de citer les principaux penseurs qui ont fait de la Bourgogne moderne ce qu'elle est aujourd'hui. Sinon, ce serait comme parler de la Californie sans parler de Tupac Amaru Shakur, ou d'Arnold Schwarzenegger. Ces grands penseurs sont donc au nombre de 4 pour les plus importants, au nombre de 4 : Emile Louis, qui a fait connaître la Bourgogne à la France entière par ses actions auprès des handicapés ; Michel Fourniret, qui a, avec sa compagne, étendu son œuvre civilisatrice jusqu'à Auxerre ; Jean-Pierre Treiber le célèbre garde forestier, qui a inspiré le tube « Promenons-nous dans les bois, pendant que Treiber n'y est pas » et qui a montré à la France entière les lacunes de son administration pénitentiaire. Enfin, certainement le plus important de tous, Guy Roux, qui possède d'ailleurs en reconnaissance de son œuvre bienfaitrice (oui, ça se dit) la totalité des bars, magasins de sports, auto-écoles, noms de rues de la ville d'Auxerre. Ce bellâtre au charme ravageur, qui aurait pu faire concurrence en même temps aux meilleurs sommeliers, aux plus compétents des entraîneurs de foot, aux plus ambitieux des investisseurs de toute la planète, a préféré œuvré pour le développement de l'image des Bourguignons, et de leurs plus actifs représentants, les Icaunais. Ils avaient pourtant fort à faire, se traînant le boulet Nivernais, et se coltinant de surcroît ces bourgeois dijonnais qui essaient chaque jour un peu plus d'être plus snobs que les parisiens. Grâce à des ressources naturelles parfaitement utilisées (les vignobles sont exploités jusqu'à la moelle, alors que le Morvan a la même gueule depuis 200 ans, et la conservera jusqu'à la fin des temps) et une société, là encore, très hiérarchisée, où les femmes et les enfants sont couramment battus ou violés, grâce à un taux de consanguinité qui atteint des records dans les nombreux petits villages, la Bourgogne s'impose aujourd'hui comme un modèle de dynamisme, à suivre impérativement. Le poil dans les oreilles de certains est dû à l'extrême hostilité du climat (la civilisation Bourguignonne s'étend jusqu'en France Comté et en Haute Marne, où les températures sont difficilement supportables pour un organisme humain non adapté). Ce sont les Bourguignons qui ont le plus de chance, grâce à leur morphologie qui est adaptée aux climats froids, montagneux, chauds, humides. Il apparaît cependant que le Bourguignon résiste assez mal à la sécheresse, d'où les craintes des autorités quand il faut, en hiver, saler les routes. Comme chacun sait le sel dessèche, absorbe l'humidité, mais empêche aussi aux routes de geler. Cruel dilemme : le bourguignon doit-il mourir desséché, mais avec un système de communication routier (et donc un appareil économique en bon état), ou doit-il patiemment attendre la fin de l'hiver puis redoubler d'effort pour rattraper le temps perdu ? Certains héros s'aventurent tout de même dehors, utilisant des tracteurs aux roues énormes, ce qui défonce les routes et n'est pas une solution. Une chose est certaine, si on avait confié ce territoire aux parisiens, ou aux Basques, la France ne serait pas là où elle est aujourd'hui. Réfléchissez-y.

 

Les conclusions

 

Voici donc une représentation de ce que donnerait la PCF :

 

Bourguignonne - Ch'ti

Corse - Normande

Parisienne – Rhodanienne - Auvergnate

Bretonne - Basque - Sudiste.

 

A la suite de l'enquête, il apparaît clairement que les différentes civilisations françaises s'articulent grosso-modo sur 4 niveaux, regroupant 10 civilisations. Or, si on observe un écart qualitatif réel entre le Breton et le Bourguignon, c'est écart est minime et semble se réduire dans le temps. L'extrême complexité de la situation française rend difficile toute étude scientifique sur le sujet. Toutefois, l'interpénétration entre groupes du même niveau, d'une même famille en quelque sorte (cette interpénétration familiale a d'ailleurs été copiée sur le modèle Bourguignon, où cette pratique est très fréquente), mais également entre Sudistes et Corses, entre Sudistes et Basques, entre Sudistes et Rhodaniens, entre Parisiens et Rhodaniens, entre Parisiens et Bourguignons, entre Bretons et Normands, laisse à penser qu'on a bel et bien une homogénéisation du niveau des différentes civilisations françaises.

 

On peut donc réellement parler de LA Civilisation française, avec un grand C.

 

Quelques notes

 

-Dans un souci d'authenticité, toutes ces notes seront rédigées en italique

-Vous avez très judicieusement remarqué l'absence des Catalans, que j'ai glissés parmi les sudistes dans une totale impartialité. Et d'ailleurs je vous emmerde, Perpignanais (putain que ce mot est laid).

-A ceux qui se demandent pourquoi la civilisation Alsacienne ne se situe pas dans la PCF, je réponds par deux questions. Tout d'abord depuis quand les Alsaciens sont ils français ? Et ensuite, depuis quand sont-ils civilisés ? Merci de ne plus m'importuner avec ces remarques peu pertinentes.

-Si vous regardez très attentivement, vous remarquerez que ce document ne compte que 4 « k » et 4 « w ». Ceci a été fait pour simplifier votre lecture et donc votre compréhension. De rien.

-Les « Centristes » dépendent depuis très longtemps du rayonnement parisien, je n'ai donc pas traité de leur cas en particulier. D'autant plus qu'il n'y a rien à voir au Centre, et ce n'est pas Douste-Blazy qui va me faire croire le contraire.

-Vous remarquerez que du second degré s'est subtilement glissé entre ces lignes, et vous pouvez donc exercer votre sens de l'humour à débusquer les références cachées derrière l'insulte et le cliché, et toute sortes d'autres joyeusetés presque aussi amusantes.

 

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